MARC COUTURIER

Exposition

Du 10 octobre au 15 novembre 2009
Espace apollonia

Du 10 octobre au 12 décembre 2009
Galerie Yves Iffrig

Marc COUTURIER « Demi-lune », 1990 Collection Frac Alsace, Sélestat © Droits réservés

Artiste : Marc Couturier


2 expositions à Strasbourg :

Espace apollonia

12 rue du Faubourg de Pierre 67000 Strasbourg
Vernissage le vendredi 9 octobre 2009 de 16h à 18h,
en présence de l’artiste
Exposition du 10 octobre au 15 novembre 2009

Galerie Yves Iffrig

6 rue des Charpentiers 67000 Strasbourg – Nouvelle adresse
Vernissage le vendredi 9 octobre 2009 de 18h à 21h,
en présence de l’artiste
Exposition du 10 octobre au 12 décembre 2009


« Dans son œuvre, l’imagination déductive détachée des effets de surface, poursuit des combinaisons de matières et d’objets comme pour appeler quelque chose au croisement du terrestre et céleste. […] En éclairant l’illusion du monde, Marc Couturier semble contredire la propriété de certains corps : étendue, pesanteur, inertie. Alors même que les éléments utilisés sont les révélateurs exponentiels de l’espace ou de la lumière, il en dématérialise partiellement la superficie. […] C’est moins dans la qualité plastique d’une masse, d’une forme, d’un objet qui importe à l’artiste que la sensation d’absorption que ces éléments peuvent produire. S’ordonnant autour de la présence invisible d’un univers ultérieur, plus transcendant que scientifique, ils semblent vouloir outrepasser les limites de notre espace physique pour proposer une alternative à notre si étroite matérialité. »

Anne Tronche
extrait du catalogue « Marc Couturier », édition du Frac Alsace

Marc Couturier

 Né en 1946 à Mirbeau-sur-Bèze (Côte-d’Or). Vit et travaille à Paris.

Révélé au grand public lors de sa participation à l’exposition « Les Magiciens de la terre » au Centre Pompidou et à la Grande Halle de la Villette en 1989, Marc Couturier est un artiste rare. À travers une mise en forme subtile, singulière et souvent in situ, il capte ce qui échappe d’ordinaire à la perception : l’imperceptible, l’invisible, le « poétique ». Dans ses écrits, Henri-Claude Cousseau souligne « la charge spirituelle » d’un travail dont les qualités formelles peuvent parfois évoquer l’art minimal.

Son œuvre figure dans de nombreuses collections publiques : Centre Pompidou, Musée d’art moderne, Paris, Fonds national d’art contemporain, Paris, Fondation Cartier, Frac Alsace… Elle a aussi fait l’objet de commandes publiques : « Croix » et « Gloire » dans le chœur de Notre-Dame de Paris, « Lame », Maison du pain,

Sélestat, « Tremblement de ciel », sculpture installée dans la baie de Tokyo…