Freemousse

Freemousse, Lana paper mill, Strasbourg

Collaboration avec Apollonia : Vivacité

Freemousse est un collectif de trois artistes :

-> Laure du Faÿ, Artiste spécialisée dans les illustrations pour enfants

Après l’obtention d’un diplôme à l’École des arts décoratifs de Strasbourg, dans la section illustration, elle travaille dans un studio à Saint-Denis.

Illustratrice indépendante, travaillant à la fois pour les nouvelles et les impressions, Laure a illustré beaucoup de livres (près de 30 en 10 ans) pendant son lancement d’activité, principalement pour les enfants de 1 à 6 ans. Elle travaille pour une maison d’édition, et a aussi co-construit des projets. Dans la presse pour les enfants, elle crée des illustrations pour des pages de jeux et d’histoires.

Cette activité l’amène à travailler avec des écoles, pour présenter ses compétences et proposer des ateliers pour les enfants.

http://dufay.ultra-book.com

> Willemine Dassonville, Céramiste

Après des études de géographie et d’urbanisme, Willemine a commencé sa carrière en marketing territorial, dans la ville de New York. En 2007, elle intègre un programme éducatif de céramiste à Brooklyn, à New York. Dans l’urbanisme, elle se concentre sur le développement durable, sur la participation du public, et sur le rôle de la population dans la transformation des villes.

Quand elle revient en France, elle lance le Studio des Arts Céramiques, le StAC, à Saint-Denis. Le StAC est le tout premier studio de céramique mutualisé à Paris, proposant un studio professionnellement équipé à louer et à partager pour 10 artistes céramiques.

Sa production varie entre figuratif et illustratif. Elle est inspirée par la nature, les 4 éléments, l’eau, l’air, la terre et le feu, nécessaires aux arts du feu, et se passionne pour les représentations, map-addict, elle collectionne les plans, les cartes, les atlas, et étudie les symboles primitifs et les idéogrammes.

Féministe, écologiste, elle aime jouer avec les messages. Son travail figuratif a été présenté à des expositions à Brooklyn et à Saint-Denis. D’une co-création D&D, Dassonville & Diversi, est née à la Maison des Femmes de Saint-Denis, une « bonne femme » de faïence appelée Denise. S’émerveillant des papillons de verre flottant autour d’elle, elle illustre le pouvoir de résilience nécessaire pour la reconstruction.

https://willemining.blogspot.fr

http://lestac.org

-> Gonzague Lacombe, Graphiste travaillant dans espaces urbains publics

Gonzague travaille et vit à Saint-Denis. Graphiste actif et activiste, il travaille avec tous types de contextes et matériaux. Il produit des objets partout dans le monde, sur un mode durable ou éphémère, la plupart du temps avec une approche participative, dans une grande variétés de structures ou d’événements culturels.

Grâce à sa compréhension de l’échelle, ses pièces sont réalisées sur de hauts buildings comme des écoles, des projets urbains, des murs de jardins, des murs extérieurs ou encore sur des parois latérales.

Il utilise souvent une approche participative pour ajouter une dimension sociale ans ainsi transmettre ses compétences ainsi que son inspiration. Les enfants et les adultes apprennent, jouent et adoptent ainsi le projet à travers des activités ludiques et esthétiques.

http://surfacetotale.fr

Présentation :

Ce collectif a été lancé a Saint-Denis, à partir d’un désir profond d’interagir dans des zones urbaines très denses, avec originalité, avec des créations artistiques expérimentales et surprenantes.

A la fois résidents et acteurs de la mise en forme de la ville, Willemine, Laure et Gonzague ont eu l’idée de travailler avec des matériaux végétaux, de la mousse de forêt, pour créer un type d’empreinte ou un point de repère, dans un environnement doux, poétique et amical.

Le collectif préfère travailler le weekend, quand les résidents locaux passent du temps dans les espace publics, quand les adultes et les enfants découvrent le travail en cours. Avec leurs sourires, leurs questions, ou même avec un remerciement, ils encouragent les artistes à poursuivre leur action. Ce type d’interactions avec les locaux change une simple œuvre artistique en un programme tout entier : ils ont alimenté et façonné le projet Freemousse. Pour maximiser l’espérance de vie de la mousse, les créations sont installées sur des murs orientés vers le Nord. La plupart des pièces sont fixées avec une colle naturelle fait maison.

Bougeant comme un organisme vivant, la mousse prend différentes formes, dans un mouvement de métamorphose. Le contexte urbain immédiat, la rue, le mur murmure l’idée, et la mousse s’étend elle-même dans la forme désirées.  Après l’installation de ce rituel créatif, les résidents locaux sont amenés à rencontrer le nouveau résident : la mousse. Ils recherchent la dernière création qu’ils n’ont pas encore vue, dans une dynamique de jeu d’objet caché.

De plus, pour suivre une esthétique et des critères amusants, l’action de Freemousse répond à un objectif écologique de végétalisation des villes et de sublimation du milieu urbain.