MILITELLO DIEGO

 

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Né le 8 Aout 1983 à Esch-sur-Alzette (Luxembourg) Travaille dans un atelier à Belvaux (Luxembourg) 

 

 

 

EXPOSITIONS

 

 

14 mai 2008, Now you can see me, now you don’t, Apollonia, Strasbourg
24 mai-1 juin 2008, Jugend Konscht Woch, Differdange, LuxembourgSa thématique est axée sur le site des Terres Rouges / Belval, ancien site sidérurgique en phase de métamorphose pour devenir une ville de 20.000 personnes et ainsi le nouveau centre du sud du Luxembourg. Diego Militello souhaite pointer du doigt la précarité d’une mémoire qui est en train de céder la place au nouveau site et ses nouvelles constructions. Nombreuses installations sidérurgiques ont déjà été rasées pour céder leur place à une infrastructure plus rentable. À travers ses travaux, il pose des questions tant qu’il en est encore temps. Que faut-il conserver pour ne pas effacer notre mémoire patrimoniale et individuelle? N’avons-nous pas déjà trop détruit?
Son rôle est d’activer ces questions afin qu’on puisse réagir tant qu’il en est encore temps. Aucunement il n’essaye d’être un moralisateur nostalgique, mais souhaite simplement ouvrir les yeux sur un phénomène qui bientôt sera irréversible…         “Comme des châteaux sans maîtres entourés de guerriers morts, comme des palais déserts, comme des demeures abandonnées au bord du temps, au long des routes, sur la rive des canaux et des
fleuves, au flanc des carrières, au sommet des tertres, dans les creux des vallées et des ravins, en plein désert d’herbes,
peuplées de rumeurs éteintes, de luttes oubliées, hérissés d’armatures, enracinés dans la rouille : ateliers, usines, fabriques, manufactures, entrepôts, moulins, halles, magasins, cheminées, réfrigérants, châteaux d’eau, silos, belles-fleurs, séchoirs, signes muets d’activités défuntes.” (Pierre PUTTEMANS, 1930)

DANS LE CADRE DE :
Now you see me, Now you don’t
Exposition