Rencontre
Dans le cadre de REGARDS PROJETÉS ARMÉNIE
Né le 5 avril 1947 à Erevan, Gareguine Zakoyan est diplômé de l’Université d’Erevan, Département de Philologie russe. De 1972 à 1992, il travaille à l’Institut des Beaux Arts de l’Académie des Sciences, Département Cinéma et Télévision. En 1992, il a fondé la Cinémathèque Nationale (« Filmadaran »). Il est, également, membre de l’Union des cinématographes d’Arménie. Depuis 1972, de nombreux textes de Zakoyan ont été publiés : plus d’un millier d’articles parus aussi bien dans des journaux que des catalogues. De plus, il est auteur et éditeur de 15 ouvrages comme « Cinéma muet arménien », « Langage et Cinéma », « Les Arméniens dans le monde du cinéma », etc… Ancien camarade de route et disciple fidèle de Sergueï Paradjanov, Gareguine Zakoyan constitue aujourd’hui la mémoire vivante de l’épopée cinématographique arménienne. De plus, il a beaucoup œuvré pour le format documentaire qui certes, offre un contenu informationnel, mais permet également une approche esthétique, symbolique, voire poétique de la réalité.
« Kajaran. Métamorphose de la pierre », 2002, 42’
Les montagnes sont détruites par l’homme… Toutes sortes de machines et d’outils
« tuent » la pierre sous nos yeux, la détruisent en poussière. La caméra fixe inlassablement toutes les étapes de l’agonie de ces roches. Mais la mort, c’est aussi la libération, la transfiguration. Ainsi, la pierre est destinée à une autre vie. L’homme joue, ici, son rôle principal ; c’est-à-dire transformer, cultiver le monde, la terre qu’il habite.
« Art sous écrou », G. Zakoyan, G. Melkonyan, 1998, 26′
Ce film nous plonge dans l’univers d’une prison arménienne où le système carcéral symbolise le modèle soviétique. Pour faire face à cette situation et tenter de préserver leur dignité, beaucoup de prisonniers utilisent les objets qui les entourent pour se livrer à des activités artistiques.
« Monologue / Héritage », 2006
Présentation interactive sur le travail artistique de Sergueï Paradjanov